Découvrez un riche patrimoine culturel et naturel

 
Les Tourbières

Les tourbières résultent de l’accumulation de matière végétale. La décomposition très lente du milieu est due à l’absence d’oxygène, au froid, aux bactéries qui ne peuvent pas s’y développer, aux insectes qui ne peuvent pas attaquer ce qui s’y trouve, et au pH bas (acidité). Leurs intérêts écologiques sont de limiter les risques d’inondations lors des grosses pluies, maintenir un débit régulier dans les cours d’eau en période de sécheresse, stocker le carbone et d’être un réservoir de biodiversité.

étang des Belles Seignes

Les Belles Seignes étaient autrefois un petit vallon où serpentait un petit ruisseau, avec des pâturages en déprise agricole. La qualité du sol, l’éloignement des fermes, les tourbières envahies de pins et de bouleaux, en faisaient un espace délaissé. En 1965, la municipalité modifiera le paysage et apportera de l’attractivité au site, en créant un étang.Long de 540 mètres et large de 50 à 75 mètres.
Les normes évoluent, et la commune doit, en 2020, procéder à la mise en conformité de l’étang, et le classer en pisciculture à valorisation touristique. Après les études obligatoires, les travaux ne peuvent débuter en 2022 suite à l’épisode de sécheresse qui empêche la vidange de l’étang. Ils reprendront en 2023 et seront inaugurés en 2025.

Le pinceau de l’artiste décrit le village d’avant 1900, avec ses maisons aujourd’hui transformées ou disparues : la grosse ferme MARMET, percée de deux « tués » disparaît dans un incendie vers 1890 ; un peu plus haut se dresse l’ancien bâtiment de la cure dont les matériaux vont servir à construire sur le même emplacement le nouveau presbytère.
Le peintre a fixé sur la toile les activités des habitants. La traite du matin est terminée, les porteurs d’eau croisent le bétail qu’on mène à l’abreuvoir ; un homme fend son bois de chauffage à grands coups de hache, tandis qu’une paysanne en retard descend au chalet en poussant sa charrette.

église de Saint-Claude

Noël-Ceneux releva de l’église-mère du Bizot dès 1331 et antérieurement du prieuré de Laval. Le 25 avril de l’an 1531, Bernard De Chalon, prieur de Lons-le-Saunier et curé du Bizot, accorda aux habitants le droit de construire une église sous le vocable de Saint-Claude. Achevé en 1535, cet édifice fut consacré que le 16 juillet 1572 par Mgr Nicolas Guérin, suffragant de Besançon, comme en témoigne la date sculptée sous le porche.
Elle fut reconstruite en 1587, mais eut encore à souffrir du passage des Suédois en 1639.
L’église fut desservie par un vicaire du Bizot jusqu’en 1666, date à laquelle Jean Antoine MERCIER, premier prêtre résidant s’installa à Noël-Cerneux.

L’église actuelle à été reconstruite en 1807 selon les plans de l’architecte Painchaux. De l’édifice original, ne reste que le portail flamboyant dont les nervures ne se développent que sur le parement interne. Les travaux furent effectués par François-Alexis Chopard, entrepreneur à Morteau. Des remaniements exécutés en 1840 donnent à cet édifice son aspect actuel, mais il fut par la suite restauré dans les années 1883 et 1957.

Le clocher abrite une grosse cloche de 1776, nommée Marie-Désirée, sur laquelle est inscrit : “J’appelle les vivants, je pleure les morts, j’éloigne la foudre”. Il y a également une plus petite cloche de 1811, prénommée Célestine. Noël-Cerneux, village très religieux, fut le berceau de nombreux prêtres parmi lesquels Pierre Bersot, nommé chapelain majeur de l’église Saint-Claude des Bourguignons à Rome, par le duc d’Estrées entre 1674 et 1688.

SENTIER D’ISENBART
Une palette de découverte à découvrir le long du sentier

Dès sa jeunesse, Émile Isenbart, peintre paysagiste franc-comtois du XIXe siècle, parcourt cette campagne, crayon à la main et peint avec précision les paysages du secteur.
Plusieurs de ses œuvres se rapportent aux villages de Noël-Cerneux, du Bélieu, de la Bosse ainsi qu’aux tourbières des Belles Seignes.
À votre tour, sur les pas de l’artiste, de reproductions en reproductions de ses œuvres, cheminez sur les sentiers de ce parcours champêtre et découvrez les paysages de notre moyenne montagne.

Une première partie de ce sentier a vu le jour sur Noël-Cerneux autour de l’étang des «Belles Seignes». La communauté de communes du Val de Morteau a pour sa part travaillé dans un premier temps à la réalisation d’un platelage en bois de plus de 30 mètres de long dans la zone des tourbières pour protéger ce milieu fragile et améliorer le passage des randonneurs, puis à la conception des panneaux pour la partie du cheminement entre le Bélieu et Noël-Cerneux.

Itinéraire

1 – Suivez bien le balisage jaune et bleu sur le terrain et les pancartes directionnelles avec les pastilles n°37.
2- Depuis le parking, traversez la route départementale en empruntant le passage souterrain sous la route pour vous rendre de l’autre coté du village jusqu’à la mairie (en aller-retour).
3 – De retour vers le parking, longez le stade de foot sur votre gauche et continuez sur la rue des Prés Laudes.
4 – Entrez dans la forêt en empruntant le chemin forestier sur votre gauche au niveau des dernières maisons.
5 – À la bifurcation, tournez à droite (ne sortez pas de la forêt) et suivez le petit sentier jusqu’à la route goudronnée.